
Au cœur du Moyen-Orient, le peuple kurde incarne l’une des plus grandes nations sans État du monde contemporain. Dispersés entre la Turquie, l’Irak, l’Iran et la Syrie, les Kurdes restent privés de souveraineté officielle, malgré leur nombre — près de 30 à 40 millions de personnes — et leur présence sur une vaste région transfrontalière. Depuis l’échec de la création d’un État kurde après le traité de Sèvres en 1920, ils vivent sous l’autorité de gouvernements souvent hostiles à leurs aspirations nationales, subissant répressions, marginalisation et tentatives d’assimilation. Pourtant, la question kurde n’a jamais cessé d’influencer la géopolitique régionale. Les Kurdes ont su tirer parti des bouleversements du Moyen-Orient pour affirmer, ici ou là, une autonomie de fait : gouvernement régional au Kurdistan irakien, administration autonome au Rojava syrien, mouvements politiques et culturels en Turquie et en Iran. Mais ces avancées restent fragiles, menacées par les rivalités entre puissances régionales, la division interne des Kurdes et la dépendance à l’égard d’alliés souvent volatiles.
Dans ce contexte, quel avenir pour un peuple dépourvu d’État, mais acteur incontournable des dynamiques politiques et sécuritaires du Moyen-Orient ? Entre espoirs d’émancipation, réalités géopolitiques et défis internes, la question kurde demeure plus que jamais un enjeu central pour l’avenir de la région. Ce cas pose un questionnement complexe : Quel rôle pour le Kurdistan dans la géopolitique du Moyen-Orient dans un contexte de tensions régionales fortes ?
Le Kurdistan est un territoire morcelé et sans frontière partagé entre plusieurs Etats. Sa position est centrale au Moyen-Orient se retrouvant entre des puissances majeures dans la région comme la Turquie ou l’Iran. En effet, le peuple Kurde fait partie d’une multitude d’Etats et ceux-ci sont amenés à gérer l’intégration de cette population. La population Kurde se concentre principalement dans les campagnes, avec quelques villes notables étant majoritairement kurdes comme Sanandaj ou Bâkhtarân au sein du Kurdistan iranien (Rojhellatî Kurdistan) ou encore Diyarbakır au sein de Kurdistan du Nord (Sud-Est de la Turquie). Les Kurdes sont un des peuples les plus présents en nombre dans la région après les Arabes, les Perses et les Turcs. Cela fait de ce peuple un véritable enjeu du Moyen-Orient, de plus qu’il ne possède aucune reconnaissance internationale.
Dans divers pays, l’intégration des Kurdes est sensible et les pouvoirs en place ne souhaitent pas la création d’un Etat kurde qui viendrait amputer leurs territoires. La situation est alors fragile pour la population kurde et elle devient victime d’un phénomène plus large qui fait d’elle une population sans État subissant des répressions dans les pays où elle vit. Les situations du peuple kurde en Iran et en Turquie (Kurdistan du Nord) nous montrent bien les difficultés que rencontrent les populations kurdes du Moyen-Orient.
De plus, un autre élément complique considérablement la situation du peuple kurde. Les Kurdes représentent une masse importante en termes de nombre. En effet, selon les sources, les Kurdes représentent entre 42 et 48 millions de personnes, dont environ 20 millions en Turquie. Le nombre rend la gestion de cette population difficile pour les Etats de la région. Il ne s’agit pas ici d’une population marginale, mais bel et bien d’un peuple composé de plusieurs dizaines de millions d’individus. Les Etats se retrouvent alors face à des communautés demandant une reconnaissance et pour une partie d’entre elles l’indépendance et l’autonomie.
Pour comprendre en profondeur la dynamique kurde au Moyen-Orient, il faut revenir au début du XXème siècle et analyser plusieurs « dates pivots » qui ont poussé les Kurdes à devenir un peuple sans Etat. Une approche historique est en effet primordiale pour analyser le rôle du peuple kurde dans la géopolitique du Moyen-Orient et pour mieux comprendre les enjeux liés à la question kurde. A la fin de la Première Guerre mondiale, un traité entre les Alliés et l’Empire ottoman va considérablement bouleverser les relations inter-étatiques au Proche et Moyen-Orient. Le traité de Sèvres de 1920 prévoyait plusieurs éléments : la perte, pour l’Empire ottoman, des 4/5ème de son territoire ainsi que la création d’un Etat du Kurdistan. Ce traité marque un véritable tournant pour le peuple kurde. En effet, pour la première fois, les Kurdes sont tout proches de pouvoir former un tout et la question d’un Kurdistan est exposée devant la communauté internationale de l’époque, ce qui est inédit.
Cependant, la situation dans l’Empire ottoman en dislocation à cette époque est complexe. Un jeune commandant va émerger et va faire tenir le peuple turc : Mustafa Kemal dit « Atatürk ». En trois ans, la nouvelle Turquie de M. Kemal va tenir grâce à un nationalisme turc fort et devenir un État en capacité de contrer les ingérences des puissances européennes sur son territoire. Du fait de sa puissance, la Turquie ne ratifiera pas le traité de Sèvres et c’est un autre traité qui prendra place pour le remplacer : le traité de Lausanne de 1923. Ce traité vient modifier les clauses du traité de Sèvres à l’avantage de la Turquie de Kemal. Les Kurdes sont les grands perdants de ce nouveau traité. Effectivement, ce peuple voit les clauses qui lui étaient favorables dans le traité de Sèvres disparaître dans le texte du traité de Lausanne. C’est alors un moment charnel pour le peuple kurde et son projet d’organisation étatique. Comme le dit Bryar S. Baban « Le droit kurde à l’État a été suspendu, passant d’une question nationale d’un peuple sans terre à une affaire de frontières entre les grandes puissances de cette époque […]. ». On voit bien ici que les Kurdes ne dépendent plus que des intérêts des grandes puissances. Les populations kurdes voient alors leur projet de création d’un État du Kurdistan disparaître à la suite de ce traité. On observe alors un phénomène intéressant : la décentralisation de la question kurde. En effet, la question kurde va, à partir de ce traité, devenir un enjeu national pour plusieurs États (Syrie, Turquie, Iran, Irak) et la grande idée d’un Kurdistan unifié devient complexe et irréalisable. La question kurde devient plurielle et nous pouvons alors parler de « questions kurdes » où la situation de ce peuple est désormais liée aux destins nationaux des États qui abritent ces populations. Des différences vont alors émerger sur le plan de la lutte kurde avec des intérêts divergents dans les différents Kurdistans : du Sud en Irak, de l’Ouest en Syrie, de l’Est en Iran et du Nord en Turquie. Cependant, les différents Kurdistans ne sont pas éloignés sur le plan des idées et leurs discours restent unifiés.
Le nationalisme kurde, ayant pour objectif principal la création d’un Kurdistan, amène son lot de scepticisme de la part de la communauté internationale. En effet, le terme de Kurdistan à peu à peu disparu des discours des États dans la région. Le terme réapparait dans les années 1970 avec une certaine autonomie acquise par les Kurdes d’Irak. Mais c’est au début des années 1990 avec le conflit au Koweït que la question revient sur le devant de la scène internationale. Les besoins croissants d’aide humanitaire ont en partie permis ce renouveau de la question kurde à l’international et un « printemps kurde » prend place en 1991. Cet épisode de l’histoire du peuple kurde représente un moment tragique. Les populations irakiennes chiites et kurdes avaient profité des défaites de l’armée de Saddam Hussein pour se rebeller. La réponse du régime irakien fut violente et une large opération de bombardement fut lancée envers les chiites et les kurdes d’Irak. Cet épisode violent marque la mise en avant du dossier kurde sur la scène internationale. En effet, les Nations-Unies et plus particulièrement son Conseil de sécurité qui a permis, avec ses résolutions, de « réintroduire la question des Kurdes en Irak dans l’agenda des organisations internationales ». C’est la résolution 688 en particulier qui permet de condamner les actions irakiennes envers le peuple kurde et qui permet également de faire intervenir des organisations humanitaires internationales. L’instabilité au Moyen-Orient depuis le début des années 1990 a favorisé le retour sur la scène internationale de la question kurde. Les relations entre l’Organisation des Nations-Unies et le Kurdistan irakien sont de facto inexistantes puisque l’ONU entretient des relations interétatiques et que le Kurdistan irakien n’est pas un État indépendant. Entre 1991 et la guerre d’Irak de 2003, le Kurdistan a profité de cette période de « flottement » pour devenir de facto leur indépendance. Cependant, durant cette période, aucune solidarité internationale n’a pris place et le Kurdistan irakien n’a pas bénéficié d’un statut de membre observateur comme la Palestine. L’ONU a utilisé deux résolutions pour maintenir ses relations avec le Kurdistan : la résolution 688 du 5 avril 1991 et la résolution 986 du 14 avril 1995. Ces deux résolutions marquent l’effort des Nations-Unies pour maintenir un dialogue entre le peuple kurde et la communauté internationale.
De plus, en 2014, une nouvelle organisation prend place dans la région : l’État islamique en Irak et au Levant, plus connu sous le nom de « Daesh ». Les Kurdes d’Irak sont alors en première ligne face à ce nouvel acteur en raison de son implantation à la frontière entre le Kurdistan irakien et la Syrie. La communauté internationale se saisit alors du dossier. Les Kurdes engagent alors une lutte contre le terrorisme, mais également une lutte de libération nationale. La population kurde devient un des seuls remparts à l’avancée fulgurante de l’État islamique dans la région. On peut voir que la sympathie des institutions internationales envers le Kurdistan a des limites. Le peuple kurde reste orphelin de justice internationale et de reconnaissance étatique. En dehors des résolutions onusiennes liées au Kurdistan irakien, les kurdes trucs, iraniens et syriens sont en quête de reconnaissance internationale. Les frontières irakiennes, turques, iraniennes et syriennes représentent plus largement un enjeu majeur de reconnaissance pour les minorités comme les chrétiens ou les Turkmènes.
La zone géographique kurde est marquée, depuis la Première Guerre mondiale, par l’émergence d’une multitude de mouvements revendicatifs kurdes. La situation du peuple kurde et les faux espoirs liés à l’échec du traité de Sèvres ont donné naissance à des mouvements kurdes de revendication dans les différents pays où se trouve une population kurde. Le traumatisme kurde de ne pas avoir d’État est à la base de ces mouvements pluriels. La population kurde est prise en étau entre les Turcs, les Arabes d’Irak et de Syrie et les Perses d’Iran. Cette situation fait des Kurdes un peuple transfrontalier au cœur d’un jeu géopolitique complexe. L’indépendance et l’autodétermination deviennent alors centrales si l’on veut analyser le dossier kurde. En effet, ce sont les bases principales de tous les mouvements kurdes. Cependant, ils n’ont pas tous le même mode opératoire. Il existe des partis politiques pro-kurdes, des associations, des syndicats qui ont pour objectif la victoire par les idées et le droit international, mais il existe également des mouvements qui optent pour la lutte armée. On peut citer le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a mis en place pendant plus de 40 ans une lutte armée pour l’existence d’un Kurdistan autonome. A des niveaux différents, les Kurdes des différents pays ont créé des mouvements pluriels avec pour objectif la reconnaissance de l’État Kurde.
La question kurde demeure un enjeu central de la géopolitique moyen-orientale, chaque État concerné développant une approche spécifique face aux aspirations nationales et aux mouvements autonomistes kurdes. L’influence du mouvement kurde sur la politique régionale se manifeste de façon singulière en Turquie, en Irak, en Syrie et en Iran.
En Turquie, la question kurde a longtemps été synonyme de conflit armé et de tensions internes, principalement autour du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). La dissolution du PKK en mai 2025, après plus de quarante ans d’insurrection, constitue un tournant historique. Ce geste, accompagné d’un cessez-le-feu unilatéral et de négociations sur l’intégration d’anciens combattants kurdes dans l’armée turque, ouvre la voie à une possible normalisation des relations entre Ankara et la minorité kurde, qui représente près de 18 % de la population. Cependant, cette détente reste fragile et dépendante de l’évolution politique intérieure, notamment du projet de révision constitutionnelle porté par le président Erdoğan. Sur le plan régional, la Turquie pourrait ainsi réduire ses interventions militaires en Syrie et en Irak, tout en conservant une vigilance stratégique vis-à-vis des mouvements kurdes transfrontaliers.
Le Kurdistan irakien, seul territoire à disposer d’un statut d’autonomie reconnu, traverse une période de grande incertitude. Depuis la suspension des exportations pétrolières via la Turquie en 2023, la région a perdu l’essentiel de ses revenus, accentuant sa dépendance à l’égard de Bagdad. En 2025, le gouvernement central a renforcé son contrôle en prenant en charge directement le paiement des fonctionnaires kurdes, affaiblissant de facto l’autonomie financière d’Erbil. Parallèlement, la paralysie politique au sein du gouvernement régional, conséquence de la rivalité entre le PDK et l’UPK, fragilise la position du Kurdistan irakien sur la scène nationale et régionale. Cette situation illustre la volonté de Bagdad de recentraliser le pouvoir tout en évitant une rupture ouverte avec les autorités kurdes.
En Syrie, les Kurdes ont profité du vide laissé par la guerre civile pour établir une administration autonome dans le nord-est du pays. Malgré les offensives turques de 2022-2023, ils ont réussi à maintenir une relative stabilité. Le renversement du régime Assad en décembre 2024 a ouvert de nouvelles perspectives, notamment la possibilité d’une intégration dans une future structure fédérale syrienne. Les Kurdes syriens bénéficient du soutien des États-Unis et de la France, qui voient en eux un contrepoids à l’influence turque et un partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme. Toutefois, la présence militaire turque au nord de la Syrie continue de limiter l’expansion territoriale et politique de l’administration kurde.
En Iran, la question kurde reste étroitement surveillée par le régime. Téhéran adopte une politique de répression systématique : frappes régulières contre les bases du Parti démocratique du Kurdistan d’Iran (PDKI) au Kurdistan irakien, criminalisation des partis autonomistes, et surveillance accrue des provinces à majorité kurde. L’Iran redoute un effet domino, craignant que l’exemple de l’autonomie irakienne ne ravive les velléités séparatistes dans ses propres régions kurdes, déjà marquées par des tensions socio-économiques.
Dans l’ensemble, la question kurde sert de levier aux grandes puissances extérieures. Les États-Unis utilisent les Kurdes syriens comme force d’appui contre Daech, tandis que la Russie instrumentalise la cause kurde pour peser dans ses négociations avec Damas et Ankara. La Turquie, de son côté, justifie ses interventions transfrontalières par la nécessité de contenir l’influence kurde. Cette instrumentalisation constante fragilise les acquis des mouvements autonomistes, mais maintient aussi la question kurde au cœur des recompositions géopolitiques de la région.
La question kurde demeure l’un des enjeux les plus sensibles et complexes de la géopolitique moyen-orientale. À la croisée des rivalités régionales et des aspirations nationales, le Kurdistan se trouve aujourd’hui à un tournant décisif, où évolutions internes et pressions extérieures redéfinissent ses perspectives.
L’avenir du Kurdistan s’articule autour de plusieurs scénarios. Le premier, le plus optimiste, verrait la consolidation des entités autonomes kurdes, notamment en Irak et en Syrie, dans le cadre de modèles fédéraux reconnus par Bagdad et Damas. Cette hypothèse suppose une stabilisation politique interne, la gestion partagée des ressources énergétiques et une reconnaissance internationale accrue. Un second scénario, plus pessimiste, table sur une fragmentation accrue sous l’effet des pressions extérieures, en particulier les interventions militaires turques en Syrie et les frappes iraniennes contre les groupes kurdes. L’absence d’unité politique entre les différentes factions kurdes et la dépendance économique vis-à-vis des États centraux pourraient alors fragiliser durablement les acquis autonomistes. Enfin, une troisième hypothèse, émergente, serait celle d’une coordination transfrontalière renforcée entre Kurdes d’Irak, de Syrie et de Turquie, notamment après la dissolution du PKK. Ce dialogue interkurde, encouragé par certains acteurs occidentaux, pourrait ouvrir la voie à une plateforme politique commune, sans pour autant déboucher sur un État indépendant, mais en pesant davantage sur les équilibres régionaux.
Les relations entre les Kurdes et les États de la région restent marquées par la méfiance, mais connaissent des évolutions notables. En Turquie, la dissolution du PKK et l’ouverture de négociations sur l’intégration des combattants kurdes dans l’armée nationale pourraient inaugurer une ère de normalisation, à condition que des réformes constitutionnelles soient engagées et que la réconciliation ne soit pas instrumentalisée à des fins politiques.
En Irak, la crise politique au sein du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) et la reprise en main économique par Bagdad illustrent la fragilité de l’autonomie kurde. La suspension des exportations pétrolières et la gestion directe des salaires par le pouvoir central témoignent d’une volonté de réduire l’indépendance du GRK, tout en maintenant un dialogue pour éviter l’escalade.
De plus, en Syrie, les Kurdes maintiennent une administration autonome, mais restent sous la menace constante d’opérations militaires turques et de la pression de Damas. Leur rapprochement avec les Kurdes irakiens, soutenu par les puissances occidentales, pourrait cependant renforcer leur position dans la négociation d’un futur arrangement politique.
Enfin, l’Iran, quant à lui, poursuit une politique de répression à l’égard des mouvements kurdes sur son territoire et dans le nord de l’Irak, considérant toute forme d’autonomie kurde comme une menace directe à son intégrité territoriale.
La place du Kurdistan dans la géopolitique régionale dépendra de sa capacité à s’imposer comme un acteur stabilisateur ou, au contraire, de devenir un foyer de tensions persistantes. Sa richesse en hydrocarbures, notamment en Irak, reste un atout majeur mais aussi une source de convoitises et de pressions. Les Kurdes pourraient jouer un rôle de médiateur ou d’arbitre dans les rivalités opposant la Turquie, l’Iran et les puissances arabes, à condition de surmonter leurs divisions internes et de s’inscrire dans une dynamique de coopération régionale.
L’intégration économique, promue par certains acteurs internationaux, pourrait offrir au Kurdistan une opportunité de s’insérer dans les nouveaux réseaux de commerce et de transport reliant l’Inde, le golfe et la Méditerranée. Cependant, la persistance des enjeux sécuritaires, la fragmentation politique et les rivalités entre grandes puissances continueront de peser sur l’avenir kurde.
En définitive, la question kurde demeure un révélateur des fractures et des recompositions du Moyen-Orient contemporain. Son évolution dépend autant des choix des acteurs kurdes que des stratégies des États de la région et des puissances extérieures, dans un contexte où la stabilité et la prospérité restent encore à conquérir.
Guilhem Grenouillet
Bibliographie
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Articles de presse :
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- Qui sont les Kurdes syriens et que signifie l’accord passé avec Damas ? Comprendre en trois minutes [en ligne]. Le Monde, 15 mars 2025. Disponible à l’adresse : https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/video/2025/03/15/qui-sont-les-kurdes-syriens-et-que-signifie-l-accord-passe-avec-damas-comprendre-en-trois-minutes_6581259_6176282.html (consulté le 27 mai 2025).