
Le 15 avril 2023, au Soudan du Nord, dit Soudan, un conflit a éclaté entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Le bilan humain s’alourdit de jour en jour et compte aujourd’hui environ 30000 personnes décédées dans les affrontements, d’après les Nations Unies et environ 11 millions d’habitants déplacés. Ce conflit est une guerre civile entre le camp du général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête de l’armée et du pays, et celui de son numéro deux, Mohamed Hamdane Daglo dit « Hemedti », leader des Forces de soutien rapide (FSR). Le conflit opposant ces deux hommes politiques semble être le résultat d’un désaccord sur l’intégration des forces paramilitaires dans l’armée nationale. Il s’agit donc d’une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés devenus adversaires en raison d’opinions divergentes. Ainsi, le pays est divisé en deux, avec d’un côté les forces armées soudanaises contrôlent le Nord et l’Est, tandis que les FSR sont basées dans le Sud et l’Ouest, proches de Khartoum. Les affrontements se concentrent au niveau de Khartoum et le Darfour qui sont en première ligne mais ils se sont aussi étendus à d’autres villes du Nord et du Sud. Les appels au cessez-le-feu se sont multipliés depuis le début des hostilités. Ce n’est pas uniquement un conflit militaire interétatique, en effet, il s’est transformé en crise humanitaire sans précédent.
Environ 25 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d’une aide humanitaire afin de survivre. Selon l’Unicef, près de 15 millions d’enfants nécessitent une aide humanitaire d’urgence. L’agence onusienne a prévenu, en février 2024, que la malnutrition généralisée et le déplacement forcé menacent de tuer davantage d’enfants que le conflit en lui-même. Depuis le début de ce conflit, la famine a atteint des records. En effet, la catégorie IPC 5 de la famine a été atteinte, autrement dit, la phase la plus élevée de l’échelle d’insécurité alimentaire aiguë. Les combats au Soudan ont provoqué « la crise de déplacement la plus importante et la plus rapide au monde », soutient le Haut Commissariat pour les Réfugiés. Plus de 12 millions de personnes ont fui leur foyer, selon l’ONU, dont près de trois millions sont réfugiées dans les pays voisins.
De plus, de nombreux acteurs locaux et internationaux tels que les États-Unis, l’Arabie Saoudite qui tentent de remédier à la crise, par l’organisation de discussions entre l’armée et des acteurs civils au Soudan. Aussi, le Soudan représente une zone stratégique du fait de ses frontières avec sept États différents, et des ambitions et intérêts des acteurs internationaux qui s’y opposent. Malgré les efforts de l’ONU, la situation au Soudan reste extrêmement préoccupante. Les combats se poursuivent, les violations des droits humains sont fréquentes et l’accès humanitaire est entravé. Une mobilisation internationale accrue est nécessaire pour mettre fin au conflit, protéger les civils et répondre aux besoins humanitaires urgents. L’actualité internationale n’évoque que très peu le conflit au Soudan, bien qu’il soit le deuxième plus grand pays d’Afrique, la scène médiatique occidentale ne s’y intéresse qu’en superficie.
Deux ans plus tard, la guerre ravage toujours le pays et continue d’aggraver les conditions de vie des habitants en proie à une famine exceptionnelle. Début avril 2025, une réunion internationale avait lieu à Londres, avec une grande partie de l’Union européenne afin de trouver un accord pour instaurer un cessez-le-feu dans le pays. En effet, les États prennent conscience de la nécessité de réagir rapidement afin de sortir ce pays de la plus grave crise humanitaire du monde, selon les Nations Unies. De plus, ce conflit entre Burhane et Hemedti, a pour conséquence une crise de déplacement majeure et d’une rapidité presque jamais vue auparavant. En effet, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés se préoccupe particulièrement de la situation dramatique des habitants du Soudan contraints de fuir leurs terres pour survivre. De nombreux mouvements de déplacements ont lieu au sein même du territoire, mais également dans les sept pays frontaliers du Soudan. Ainsi, plus de 13 millions de personnes, dont principalement des femmes et des enfants, ont fui leur foyer pour une autre zone à l’intérieur du pays. Environ 4 millions de personnes se sont réfugiées dans les pays alentours.
L’invisibilité de la crise humanitaire sur la scène médiatique internationale
Cependant, bien que cette crise humanitaire soit l’une des plus importantes du XXIe siècle, elle reste trop peu mentionnée dans les médias internationaux. En effet, le Soudan est le pays du monde officiellement touché par la famine, majoritairement dans l’État du Kordofan du Sud et dans la région du Darfour. Plus de la moitié des Soudanais se trouvent au bord de la famine, selon les Nations Unies. Il s’agit d’une crise humanitaire de la plus haute importance, mais la scène médiatique internationale ne s’en préoccupe que très peu. Il s’agit d’une guerre « oubliée » par les opinions publiques internationales. Par conséquent, cela contribue à l’enlisement du conflit, mettant en danger l’équilibre des pays voisins. Ainsi, l’aide des Nations Unies est fondamentale afin de parvenir à un début de médiation et à un potentiel cessez-le-feu entre les parties. Une conférence internationale a été organisée à Paris, mais seulement un an après le début du conflit au Soudan, le 15 avril 2023. Cette conférence internationale en date du 15 avril 2024, avait pour ambition de réveiller la mobilisation internationale à propos de cette « crise oubliée », bien qu’elle ait des conséquences humanitaires catastrophiques et comporte des risques géopolitiques importants. Mais cette guerre civile ayant conduit à une crise humanitaire inédite mérite tout autant que les autres conflits à travers le monde une couverture médiatique bien plus importante. D’autant plus qu’elle est plus proche de l’Occident que ce qu’on le pense et a de nombreux enjeux géopolitiques. En effet, cela est absolument nécessaire afin de « faire bouger les choses » dans ce pays où l’issue semble bloquée par deux belligérants ne capitulant pas.
Aussi, bien que ce conflit représente un enjeu géopolitique et stratégique, les conséquences de celui-ci sont trop peu évoquées sur la scène médiatique internationale. Elle est plutôt tournée vers les conflits israélo-palestinien et russo-ukrainien, qui lui se manifeste également sur le sol soudanais. En effet, des mercenaires russes entretiennent depuis des années des liens avec les militants d’Hemedti. Ce partenariat est donnant-donnant, autrement dit les milices russes sont en partie financées par l’or Soudanais. Cela impacte le conflit russo-ukrainien, en ce que l’Ukraine tente de s’attaquer à cette source de financement pour la Russie. L’objectif stratégique de l’Ukraine au Soudan est de se présenter en tant qu’État capable d’affronter la Russie partout dans le monde. Ce conflit est donc plus proche de l’Occident qu’on ne le décèle de prime abord, mais bien moins médiatisé que d’autres conflits à travers le monde. Cependant, ce conflit au Soudan entre les camps al-Burhane et Hemedti, a des conséquences désastreuses pour les populations se trouvant encore sur le territoire soudanais mais également dans les pays voisins, dans lesquels les populations se déplacent. Une crise humanitaire majeure avec des conséquences géopolitiques pour les pays voisins mais également au niveau mondial, mais qui est mise de côté par la communauté internationale, sur la scène médiatique.
Selon l’homme d’affaires anglo-soudanais Mo Ibrahim, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait s’impliquer davantage dans le conflit infraétatique au Soudan. En effet, il alerte sur les potentielles conséquences désastreuses de cette guerre civile sur les territoires en dehors des frontières soudanaises. Il considère que cette inaction de la part des Nations Unies face à cette situation et l’absence de réactions majeures de l’opinion publique internationale ne fait qu’aggraver la crise humanitaire au Soudan. Si la communauté internationale persiste à ne réaliser aucune action afin d’endiguer ce conflit, il y aura de plus en plus d’acteurs extérieurs qui s’introduisent dans cette guerre.
La multiplication des actions ambivalentes de l’ONU
Depuis le début du conflit le 15 avril 2023, de nombreux appels à la cessation des hostilités ont été proférés. En effet, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé, le 14 février 2025, les forces rivales soudanaises à cesser les hostilités durant le ramadan dans ce pays ravagé depuis avril 2023. Aussi, lors de la conférence internationale à Paris, le 15 avril 2024, avait un aspect politique afin de trouver des solutions au conflit, et un aspect humanitaire afin de mobiliser des dons en masse et pouvoir acheminer de l’aide dans le pays. De plus, lors de la conférence sur la situation humanitaire soudanaise, le 14 février 2025, le Secrétaire général de l’ONU a appelé à cesser les soutiens extérieurs et les flux d’armements au Soudan. En effet, ces flux engendrent la poursuite d’une destruction et d’une effusion de sang considérables pour les civils, favorisant l’enlisement du conflit.
De plus, un envoyé spécial de l’ONU au Soudan, réalise sur le plan diplomatique des actions sur le terrain, principalement de médiation par la discussion avec les belligérants. En effet, il discute avec les parties belligérantes, Hemedti et al-Burhane, des « moyens concrets d’atteindre ces objectifs, notamment par la mise en œuvre intégrale de la déclaration de Djeddah » sur la protection des civils. La protection des civils est un point essentiel de l’appel à la cessation des affrontements, qui ont lieu dans de nombreuses parties du territoire soudanais, créant une profonde insécurité pour les habitants.
Selon l’homme d’affaires anglo-soudanais Mo Ibrahim, le Conseil de Sécurité de l’ONU doit honorer ses responsabilités, notamment en déployant une force pour protéger les Soudanais et en adoptant une résolution devant permettre d’assécher les sources d’approvisionnement en armes et en financement. Cela peut se faire notamment par un embargo sur les armes au Darfour, étant en place depuis de nombreuses années. Cependant, il y a de nombreuses transgressions quotidiennes ce qui contribue à enliser le conflit qui se fait de plus en plus meurtrier. Le président du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, préconise donc une intervention onusienne au Soudan, et ce de toute urgence,« Compte tenu de l’incapacité des parties belligérantes à épargner les civils, il est impératif qu’une force indépendante et impartiale ayant pour mandat de protéger les civils soit déployée sans délai ».
Aussi, en février 2025, l’ONU et ses partenaires humanitaires ont lancé un appel de fonds de 6 milliards de dollars pour venir en aide à 26 millions de personnes au Soudan et dans la région en 2025. Cette aide vise à fournir une assistance vitale, notamment en matière de nourriture, de soins de santé et d’abris. En effet, Tom Fletcher, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires a déclaré que « Le Soudan est le théâtre d’une urgence humanitaire d’une ampleur effroyable ». Durant l’année 2024, les organisations humanitaires sont parvenues à aider plus de 15,6 millions de Soudanais grâce au soutien de 1,8 milliard de dollars. Cela a permis de garantir le plus possible l’accès à l’eau, l’hygiène et la santé, l’accès à un abri. De plus, les organisations humanitaires présentes dans les pays voisins ont également fourni une aide d’urgence grâce à une distribution de nourriture à plus d’un million de personnes, et une assistance médicale.
Christopher Lockyear, secrétaire général de Médecins Sans Frontières (MSF), s’est adressé le 13 mars 2025 au Conseil de sécurité des Nations Unies en appelant à la fin de la violence contre les civils au Soudan et à un nouvel engagement pour fournir une aide vitale au pays ravagé par une guerre civile dévastatrice depuis plus de deux ans. En outre, les Nations Unies ont dénoncé les violations graves des droits humains commises par les deux belligérants, tels que des bombardements, des violences sexuelles systématiques et des massacres de civils. Ainsi, l’ONU a donc fait valoir les droits humains en dénonçant les crimes commis au Soudan par les belligérants pendant cette guerre civile. Cela permet de sensibiliser et de faire prendre conscience la communauté internationale à propos de la crise humanitaire qui détruit des millions de vies soudanaises.
Les limites à l’action de l’ONU afin de lutter contre la crise humanitaire
Les actions menées par les Nations Unies depuis plus de deux ans sont soumises à des menaces, des attaques ce qui complique davantage le bon déroulement de l’aide humanitaire. Aussi, les efforts humanitaires sont parfois ralentis ou arrêtés par la décision de certaines provinces de suspendre les opérations de certaines Organisations non-gouvernementales nationales et internationales. D’après l’ONU, en mai 2025, des efforts sont réalisés afin de repositionner de la nourriture et des fournitures essentielles au Darfour avant les pluies. Malheureusement, ces efforts humanitaires peuvent être remis en cause par le déficit de financement, réduisant les possibilités d’aide humanitaire au Soudan.
De plus, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU a déclaré que de nombreuses menaces pèsent sur les travailleurs humanitaires ce qui a pour conséquence de diminuer davantage les financements. Depuis le début des affrontements entre les belligérants, de nombreux combats ont lieu dans les villes et campagnes. Cette insécurité permanente rend extrêmement difficile l’accès des convois humanitaires aux populations en danger. Les belligérants bloquent souvent l’acheminement de l’aide dans les zones qu’ils contrôlent. Ils entravent également la délivrance des visas pour les travailleurs humanitaires et limitent les autorisations de circuler dans certaines régions. Ainsi, l’ONU doit nécessairement garantir la sécurité des travailleurs humanitaires et le bon acheminement de l’aide dans les régions touchées par la famine et cette crise humanitaire dramatique. Les ONG sont freinées dans leur action par les belligérants en raison des crimes de guerre commis par les parties. De plus, elles craignent des tentatives d’infiltration par les parties au conflit dans ces ONG et que les infos circulent dans les camps respectifs.
Cependant, malgré ces menaces et ces difficultés les agences humanitaires ne relâchent pas leurs efforts afin de venir en aide à la population Soudanaise autant que possible. Dans un communiqué de presse, datant du 14 avril 2025, l’Organisation non-gouvernementale, Médecins Sans Frontières (MSF), explique que depuis le début de la guerre, ils ont enregistré plus de 80 attaques visant son personnel, ses infrastructures et ses fournitures. En effet, des cliniques ont été détruites et pillées, des travailleurs de la santé ont été attaqués, menacés ou tués. Ainsi, une grande menace pèse sur les travailleurs humanitaires au Soudan, car les belligérants font tout pour que cette aide humanitaire ne s’achemine ou ne se déroule pas correctement. Par conséquent, MSF demande la levée totale des restrictions humanitaires mais surtout la garantie d’accès pour l’aide humanitaire sans entrave. Ainsi, MSF réitère ses nombreux appels auprès des gouvernements et des agences des Nations Unies afin de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Cela tout en garantissant que cette aide parvienne dans les moindres délais au pays mais surtout en sécurité. Il est nécessaire que cette aide humanitaire soit acheminée le plus rapidement possible et en toute sécurité vers les communautés les plus isolées et les plus atteintes par cette crise humanitaire sans précédent. En effet, il y a donc de nombreux obstacles et enjeux sécuritaires à résoudre de toute urgence afin d’aider la population Soudanaise à survivre à cette crise humanitaire et cette guerre civile. Aussi, les routes, hôpitaux et centres de santé ont été grandement touchés ou bien sont même hors service. De nombreuses villes font face à des pénuries d’eau potable et d’électricité, ce qui complique l’organisation des secours aux populations. Le manque d’infrastructures et de matériels favorise la crise et complexifie la tâche des travailleurs humanitaires et des ONG sur le terrain. En outre, une autre limite à l’aide humanitaire au Soudan sont les conditions climatiques et sanitaires qui rendent presque impossible l’aide à la population, ou du moins bien plus complexe.
Aussi, la fragmentation des autorités locales et la rivalité entre les forces en présence compliquent la coordination de l’aide. En effet, les deux parties au conflit s’opposent également dans le cadre de l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations. L’absence d’un gouvernement fonctionnel empêche la mise en place d’accords durables pour sécuriser les corridors humanitaires. Ainsi, un accord est presque impossible à trouver en raison de cette rivalité et de la très forte instabilité de la région.
En juin 2024, le haut-commissaire des Nation unies pour les réfugiés (HCR), Filippo grandi, a exhorté « toutes les parties au conflit à donner accès aux humanitaires » au Soudan qu’il juge insuffisant, ajoutant qu’une partie de la population risque de « mourir de faim ». En effet, tout accès de l’aide humanitaire est bloqué par les deux belligérants rendant presque impossible l’acheminement de l’aide et donc la protection et la survie de la population. Selon un article de France Inter, en date du 20 novembre 2024, il y a sur place très peu d’ONG, seulement une quinzaine. En effet, les convois humanitaires sont régulièrement bloqués par les belligérants ce qui met davantage en danger les populations souffrant de la famine et des conséquences de la guerre civile. En outre, les organisations des Nations Unies sont totalement absentes du pays, paralysées par le conseil de sécurité, notamment par les Russes qui ont opposé leur véto aux propositions de cessez-le-feu.
Ainsi, il y a de nombreux obstacles au bon déroulement de l’aide humanitaire, ce qui aggrave la crise humanitaire et la famine dont souffre plus de la moitié de la population soudanaise. Il est nécessaire d’agir d’une part du côté des ONG devant redoubler d’efforts afin d’acheminer de l’aide humanitaire dans le pays de manière sécurisée. Mais d’autre part, davantage d’actions de l’ONU et de la communauté internationale au sens plus large sont primordiales afin de lutter activement contre cette crise humanitaire majeure.
Camille HABRAN
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