Peut-on parler de soldats et de paix dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies ? Le professeur américain en relations internationales Stephen Walt, évoque le rôle limité et controversé de ces militaires déployés dans le cadre de la résolution des conflits : « De là à voir les Casques bleus comme des mercenaires de la Paix, il n’y a qu’un pas, que certains n’hésitent pas à franchir ». Walt suggère dans ses travaux l’inefficacité des Nations Unies dans la résolution de conflits de nos jours et une organisation dite « dépendante et instrument des grandes puissances ».

Comme l’appellation le démontre, « Soldats de la paix » est une formule paradoxale et ambivalence. L’anthropologue français Didier Fassin aborde le fait que le maintien de la paix devient même une forme de violence légitime exercée au nom d’un bien moral sous l’égide de l’ONU. Bien que les Opération du maintien de la Paix soient déployées pour protéger les civils et proposer une aide humanitaire, Fassin critique dans son ouvrage « La raison humaine » la politisation et les rapports de domination à travers les actions humanitaires. C’est dans cette logique que Fassin critique les actions des Soldats de la Paix, rappelant alors le domaine humanitaire comme un moyen de masquer les déviances et les logiques de pouvoir.

La sociologue Michaela Barnett qui s’intéresse aux casques bleus et leur comportement, amorce la thèse que ces derniers seraient majoritairement influencés par la culture institutionnelle avec une vision parfois déconnectée du monde et de ses réalités sur le terrain en opération. Les Casques bleus constituent une force bénéfique dans les zones de conflit à plusieurs égards. Bien qu’ils soient d’une aide nécessaire et positive dans de nombreux cas, ils opèrent au nom d’un système désuet et défaillant, ce qui se répercute sur leurs actions et peut conduire à des dérives durant les opérations de maintien de la paix. Selon M. Barnett, l’ONU serait une organisation inefficace, imprégnée de logiques empiriques et guidée par les puissances occidentales. L’organisation ne saurait naviguer entre d’autres logiques plus locales et adaptées à de nouvelles formes de conflits. Les Casques bleus seraient de même, complètement déconnectés de la situation, des traditions locales et culturelles des populations qu’ils protègent. La faille viendrait-elle des Casques bleus ou de tout un système complètement inadapté et défaillant ? 

Le nom « Soldat de la Paix » est une appellation choisie par l’Organisation des Nations Unies pour désigner les Casques bleus, soit une force de proposition militaire de l’ONU envoyée pour maintenir, rétablir ou préserver la paix dans des zones de conflit. Ces soldats mandatés sous l’égide des Nations Unies sont des militaires, des civils ou des policiers, déployés pour la première fois en 1948 en territoire mandataire Palestinien afin de surveiller la trêve arabo-israélienne. Les Casques bleus viennent donc d’horizons et de régions du monde diverses, formant alors une force multinationale. Les responsabilités de ces derniers varient selon la mission et sa durée. Actuellement, on compte environ 76 000 Casques bleus répartis dans 11 missions à travers le monde. En vue de l’inefficacité des Opérations du maintien de la Paix et  des 5.5 milliards de dollars qui leurs sont accordés par an, serait-il plus judicieux de réinvestir dans des domaines autant prioritaires comme l’aide humanitaire localisée, de réelles formations longues pour devenir Casques bleus et la prévention des conflits ? 

Les Opérations du maintien de la paix passent ainsi d’un simple déploiement des Casques bleus afin de contrôler un cessez le feu, à la protection des civils, au désarmement des anciens combattants, à la défense des droits de l’Homme, à la promotion d’un Etat de droit, au soutien d’élections libres et équitables ou encore à la lutte contre les mines terrestres. Aujourd’hui, on compte plus de 4 200 Casques bleus qui ont perdu la vie au service de la paix. Par exemple, en 2025, les Casques bleus déployés au Liban dans le cadre de la Force intermédiaire des Nations Unies au Liban (FINUL) réalisent des tâches comme des patrouilles, des rapports sur les diverses violations, aider les forces libanaises ou encore soutenir l’aide humanitaire dans le pays.

L’Organisation des Nations Unies instituée le 26 juin 1945, succède à la Société des Nations et marque un tournant dans les relations internationales, établissant un réel centre de débat entre les nations afin de ne plus reproduire les erreurs passées. La Charte des Nations Unies s’inspire du système westphalien des relations internationales, en concevant les États souverains comme les principaux acteurs de la scène internationale et en considérant que la guerre relève essentiellement de leur compétence. Le système westphalien repose sur l’existence d’armées régulières soumises au droit et prévoit que les conflits se terminent par un armistice ou un cessez-le-feu, ouvrant la voie à des négociations et à l’établissement de règles durant la guerre. (les Conventions de Genève relatives au Droit International Humanitaire) La Charte de l’ONU est profondément imprégnée de cela. Pourtant les conflits et les enjeux ont considérablement évolué et l’ONU joue un rôle extrêmement faible dans ces conflits, elle est impuissante car les comportements des États ne cessent de bloquer l’organisation et la charte en devient inapplicable. Les Nations Unies ne représentent plus un centre décisionnel international mais plutôt un Forum international. L’idée de créer des Casques bleus émerge lors du modèle de « Guerre par procuration », avec la guerre de Corée et dans les années 1990 au Kosovo, en Irak ou encore en Afghanistan. Ces guerres sont des formes de conflits menés avec l’autorisation de l’ONU par le biais d’une coalition militaire. Ces exemples composent donc l’idée que l’on est déjà rentré dans un schéma de guerre au nom de l’ONU dès les années 1950. Cependant, il est évident que le système responsable du déploiement de ces forces présente certaines défaillances structurelles, ce qui engendre des conséquences tant positives que négatives pour les Casques bleus et leur ligne de conduite. L’ONU ne prévoit pas dans sa charte la création des Casques bleus ni leurs missions. Les Casques bleus sont donc bien une forme d’intervention qui existe uniquement par interprétation de la Charte en son chapitre VI et VII. Ces deux chapitres relatifs à la Charte des Nations Unies évoquent le règlement pacifique de conflit et le rétablissement de la paix tout en prévoyant la prévention des conflits dans le monde.

A partir du texte relatif au Chapitre II de la Charte, les États renonceraient à recourir à la menace ou l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou contre l’indépendance politique de tout État, une règle du droit international très souvent violée par certains États jusqu’à aujourd’hui. La Charte des Nations Unies évoque la possibilité de la mise en place d’une action militaire contre un agresseur au sein d’un conflit, pour autant les Casques bleus ne sont pas mentionnés. Seule la résolution dite 47/20 est à l’origine de la création des Casques bleus.

Depuis la création des Nations Unies en 1945, on compte 70 opérations du maintien de la paix, dont 18 opérations durant la période de la Guerre Froide. Néanmoins, on observe qu’après les années 1990 les OMP sont de moins en moins déployées. Cette observation puise ses origines dans la défaillance du système onusien avec des vétos à répétition, la pratique de la chaise vide au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies ou encore avec l’émergence de la médiatisation de scandales et exactions menées par les Casques bleus.

Les Casques bleus sont une force complexe à saisir, déployée sur vote du Conseil de sécurité des Nations Unies qui définit un nom de mission Ad Hoc. En effet, les Casques bleus constituent une force faiblement armée, principalement composée d’unités d’infanterie, dont l’usage des armes est strictement limité à la légitime défense. Ils sont généralement perçus non comme une force offensive, mais comme une force d’interposition, chargée de maintenir la paix entre des parties en conflit. Cette posture les place souvent dans des situations où ils doivent faire face à des adversaires aux capacités militaires largement supérieures, créant ainsi une asymétrie de force sur le terrain.

Exposés à des scènes de grandes violences sans pouvoir intervenir efficacement, les Casques bleus sont fréquemment confrontés à des traumatismes psychologiques graves. Leur vulnérabilité face aux combats semble les présenter comme de véritables « boucliers humains« , exposés en première ligne sans moyens adaptés pour se défendre. À ce jour, on recense près de 1 400 morts parmi les Casques bleus engagés dans les 11 missions de maintien de la paix actuellement en cours. Sous mandat de l’ONU, les Soldats de la Paix exercent aussi diverses tâches suivant les missions, qu’elles soient dans le cadre du Peacekeeping pour faire respecter un cessez-le-feu, du Peacemaking afin d’arrêter les combats et restaurer l’organisation du pays, le Peace Enforcing ou encore du Nations-Building.

Devenir Casque bleu est aussi un moyen moral de s’engager pour un monde plus durable. Effectivement, pour choisir les nationalités qui composeront les rangs des Casques bleus, la sélection se réalise sur la base du volontariat avec le propre armement que dispose la nation. Malgré cela, des tendances se dégagent car l’ONU donne une infime indemnité. S’engager dans les rangs des Casques bleus c’est un moyen diplomatique stratégique de se représenter au niveau international. Majoritairement, les Casques bleus sont financés par les contribuables des pays riches, il y a donc une réelle inégalité structurelle dans le fonctionnement des OMP. Ce sont les pays les moins développés qui envoient le plus d’hommes pour des questions de solidarité, pour l’amélioration des techniques de combats et d’équipement ou afin de réaffirmer une réputation au niveau international. D’un autre côté, certaines puissances cherchent à se représenter au sein des Casques bleus, comme on l’observe avec la Chine  qui par sa présence au sein des Casques bleus cherche à conclure des partenariats, des alliances et exercer une influence sur les anciennes colonies. 

La surreprésentation des pays en voie de développement au sein des rangs des Casques bleus s’explique par des besoins stratégiques en matière de défense ainsi qu’une volonté de participer et s’insérer dans le jeu international de demain. Le professeur Stephen Walt avance également la thèse que les membres des Casques bleus s’engagent non pas pour la Paix mais bien pour contribuer à un travail que les pays les plus riches assurent que de manière financière. On retrouve encore ici des failles dans le système actuel qui « vise à promouvoir la paix » et la « gestion des conflits ». Les disparités présentent dans le monde se traduisent drastiquement dans les troupes des Soldats de la Paix. S’engager dans les Casques bleus pour les États les plus pauvres est une manière de financer et former à de nouvelles techniques de combats par d’autres nations. 

Les Nations Unies supposées représenter tous les États membres, sont instrumentalisées selon les besoins des nations les plus influentes, ce qui peut créer de nombreux déséquilibres dans l’organisation même. Une nation est désignée pour assurer le commandement d’une mission de maintien de la paix, mais les soldats qui composent les rangs des Casques bleus proviennent de pays très divers, souvent sans lien direct avec la force de commandement. 

Cette hétérogénéité entraîne de nombreuses difficultés : les Casques bleus ne partagent pas les mêmes cultures militaires, ne disposent pas d’un armement équivalent, et ne parlent pas tous la même langue. Ces inégalités rendent la coordination sur le terrain particulièrement complexe, et peuvent même conduire à des dérives, voire à des exactions commises par certains contingents. Ainsi, les inégalités structurelles entre les unités et la diversité des motivations d’engagement des soldats constituent des failles majeures dans l’efficacité opérationnelle et la cohérence des actions menées, engendrant parfois des abus, des débordements et des exactions sur les populations participent à illustrer ces disparités retrouvées au sein des troupes. L’ONU offre aujourd’hui une ambiguïté entre sa réputation et ses actions, ce qui construit la dégradation de  l’image de l’ONU, engendrant une perte de confiance de la part des populations locales tout en impactant l’efficacité des missions et la légitimité des OMP d’aujourd’hui.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, des facteurs structurels et contextuels favorisent des dérives. De plus, on remarque une absence de mécanismes de sanctions concernant les Casques bleus dû à une faible supervision sur le terrain, un droit international non contraignant et un cadrage médiatique dirigé vers une organisation internationale majoritairement occidentalisée.

Entre 2004 et 2006 les Casques bleus sont déployés en République démocratique du Congo dans le cadre de la MONUC. Des Casques bleus originaires du Pakistan, de Tunisie, d’Afrique du Sud et du Maroc sont confrontés à une situation sécuritaire complexe face à des groupes armés qui sévissent sur la population. Cette mission se déploie dans le but d’encadrer le processus politique en transition et ainsi protéger les civils.

Toutefois au cours de la mission MONUC,  des Casques bleus sont accusés de viols sur mineurs, d’exploitation sexuelle en échange de besoins de première nécessité et de protection. Ce qui participe à exacerber les tensions entre civils et Casques bleus, menant à des manifestations anti-ONU et l’usage de violences disproportionnées par les Casques bleus, engendrant la mort de civils. Les Nations Unies ont tenté de rectifier le tir en déployant un enquêteur national pour identifier les victimes et les auteurs des crimes afin de les rapatrier. Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU a déclaré qu’« En raison de la très grande gravité des allégations et des graves manquements constatés dans l’exercice du commandement et du contrôle, l’ONU a décidé de rapatrier immédiatement les neuf membres du contingent et un officier supérieur de l’armée et a demandé le remplacement des deux autres officiers supérieurs de l’armée ».

Dans le cadre du déploiement des Casques bleus à Haïti en 2007 (MINUSTAH) et en République centrafrique (MINUSCA) en 2014, ces derniers ont été accusés d’avoir commis des abus sexuels sur des civils mineurs. En 2011, les Casques bleus uruguayens à Haïti ont été filmés durant le crime. Pourtant, même si certains soldats ont été rapatriés, très peu ont été jugés dans leur pays d’origine. Depuis, de nombreuses ONG internationales, telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch ou Child Rights International Network, ont mené des enquêtes sur ces abus et tenté de porter les dossiers devant la Cour Pénale Internationale. Lewis Mudge, chercheur auprès de Human Rights Watch insiste d’autant plus sur le fait qu’aucune responsabilité n’est établie, critiquant ainsi un système onusien inadapté. Toutefois, en raison du caractère non contraignant du droit international et de la dépendance aux systèmes juridiques nationaux, les poursuites judiciaires aboutissent rarement. 

En 2006 au cours de la mission UNMIL au Liberia, les Nations Unies ont également reconnu que certains Casques bleus avaient eu recours à la prostitution impliquant des mineurs en échange de nourriture ou d’argent, ce qui également motivé l’ONU a créé un dispositif de signalement et des campagnes de sensibilisation sur les déviances et autres crimes auprès des troupes sur le terrain. Les Casques bleus sont souvent impliqués dans l’aide humanitaire et en contact direct avec les civils, notamment les enfants, ce qui rend les abus d’autant plus graves et souligne l’hypocrisie profonde de tout un système en commettant de telles violences contraires au code de conduite des Casques bleus.

Les médias contribuent à dévoiler ce que l’on tente de dissimuler derrière l’image irréprochable que l’ONU cherche à projeter à travers ses Soldats de la Paix. Il reste nécessaire de ne pas faire de généralité face à la désinformation qui ne cesse de s’accroître dans la société internationale, car on parle aujourd’hui souvent de « guerre de l’information ». Ces derniers ont également relaté des scandales mêlant des Casques bleus français. Les réseaux sociaux servent de plateforme tournante pour mettre en lumière parfois des informations dissimulées par le passé. Comme on peut l’observer, les réseaux sociaux et les médias ont favorisé la médiatisation des exactions commises par les troupes militaires dont des Français, sous l’égide de l’ONU durant le conflit en Bosnie en 1995 et au Rwanda en 1994. Durant ces conflits les Casques bleus sont accusés de passivité devant des massacres de masse et des génocides, allant jusqu’à être accusés de crime de guerre. Les Casques bleus sont également parfois accusés d’user de la force de façon disproportionnée tout en violant certains droits humains sur les populations locales. Ici les médias ont une importance capitale afin de sensibiliser et collecter des preuves. 

La réponse intentionnelle à ces crimes reste limitée et ne responsabilise pas les auteurs. De plus, il demeure une impossibilité juridique pour l’ONU de juger les Soldats de la Paix corrélé avec une pression diplomatique et une forme de protection nationale des soldats de la paix. Après la médiatisation de nombreuses exactions commises par des Casques bleus durant leur mandat sous l’égide de l’ONU, un mécanisme de surveillance « Conduct and discipline Units » est créé afin de surveiller les comportements de ces derniers sur le terrain. Marion Mompontet chercheuse en droit international, explique aussi que les Casques bleus et l’ONU plus généralement, détiennent des immunités internationales complexifiant le fait d’emmener les dossiers jusqu’à la Cour pénale internationale. 

Des politiques de « tolérance zéro » et de nouvelles directives éthiques se mettent progressivement en place en parallèle de nombreuses campagnes de sensibilisation et un renforcement de la formation des contingents. La société civile et les médias ont une importance capitale dans la dénonciation des abus, la BBC ou The Guardian offrent des témoignages et des enquêtes exclusives sur ces dérives. Le système onusien est défaillant dans sa mise en œuvre et   les Casques bleus qui exécutent les missions sous mandat de l’ONU représentent alors les faiblesses et les inégalités de tout un système dans sa pratique. De plus, ces derniers sont envoyés sur le terrain vers la mort devant des enjeux qui les dépassent. Il reste nécessaire de comprendre que ces crimes ne sont pas généralisés au sein des troupes des Casques bleus et que les auteurs de ces crimes participent aussi à ternir l’image de Casques bleus courageux et engagés pour des civils et la paix. Les Casques bleus qui s’engagent au service de la paix sont aussi des êtres humains, exposés au stress et aux traumatismes. Cet engagement, parfois au prix de leur santé mentale, est motivé par un idéal honorable : protéger les civils et contribuer à une amélioration durable de la situation dans des régions fragilisées du monde et par solidarité entre nations, cultures et traditions.

Dans la majorité des cas, les condamnations effectives par les systèmes juridictionnels nationaux n’offrent aucune responsabilité. Les Casques bleus commettants des crimes durant leur mandat sont parfois simplement rapatriés où voient leur mandat révoqué par les Nations Unies. Le système onusien tel qu’actuellement, n’offre aucune sanction pénale directe.  Afin de prévenir ces situations, les Nations Unies ont renforcé les enquêtes, mis en place des campagnes de sensibilisation auprès des Casques bleus, ainsi que des dispositifs de signalement anonymes pour les victimes. Pour autant, cela reste insuffisant, les crimes commis par le passé et ceux à venir restent impunis.

Une réforme et une modernisation du système onusien pourraient ouvrir la voie à une véritable responsabilisation des comportements déviants au sein des Casques bleus. Cela impliquerait également une révision de la Charte des Nations Unies et de ses modalités d’application, afin de faire face aux enjeux émergents tout en tenant compte de problématiques anciennes désormais mises en lumière par une médiatisation indépendante qui n’opère dans aucun autre intérêt que le sien.

Laurie FABRE

Bibliographie :

Ouvrage(s)

  • FASSIN Didier, La raison humanitaire, Une histoire morale du temps présent, Hautes Etudes, Gallimard, le Seuil, 2015
  • MELVERN Linda, Complicité de Génocide, Comment le monde a trahi le Rwanda, Homme et Société, Karthala, 2012
  • MESTRE-LAFAY Frédérique, L’ONU, que sais-je ? PUF, 2013

Article(s) 

  • BERTRAND  Maurice, DOMINI Antonio, L’ONU, Collection Repères, La Découverte, 2015
  • GRANGE Maryline, Les Opérations du maintien de la paix, incarnation et outil du multilatéralisme,insécurité collective : la crise du multilatéralisme, questions internationales, La documentation française, n°105, 2021
  • HATTO Ronald, Le Conseil de Sécurité et les Opérations du maintien de la Paix, Organisations internationales. Droit et politiques de la gouvernance mondiale, Revue québécoise de droit international, 2021, P.57-69
  • TARDY Thierry, Gestion de crise, maintien et consolidation de la paix, Crisis, De Boek Supérieur, 2009
  • MOMPONTET Marion, La responsabilité civile de l’Organisation des Nations Unies, effectivité et efficacité des mécanismes de réparation offerts pour les personnes privées, le cas des exactions sexuelles commises par les casques bleus, Revue québécoise de droit international, 2017

Sitographie 

Exploitation et abus sexuels par les Casques bleus de l’ONU — CRIN

RDC : l’ONU décide de rapatrier les Casques bleus accusés de fautes graves | ONU Info

ONU : Mettre fin aux abus sexuels commis par des Casques bleus | Human Rights Watch

Huit casques bleus déployés en République démocratique du Congo arrêtés pour exploitation sexuelle

Des casques bleus accusés d’abus sexuels contre des femmes vulnérables en Haïti

Nations Unies Maintien de la paix